Jessica Jones, la nouvelle série MARVEL
- Via: Paris Match
- 20 nov. 2015
- 3 min de lecture
En avril dernier, Netflix créait la surprise avec sa mature et réussie «Daredevil», première d'une longue liste de séries que le géant de la vidéo à la demande et les studios Marvel vont sortir dans les prochains mois. La seconde est la très attendue «Jessica Jones», mise en ligne vendredi sur Netflix.
Paris Match a pu visionner les 7 premiers épisodes. Voici ce que nous en avons pensé.
De quoi ça parle?
Jessica Jones est une super-héroïne retraitée qui gagne sa vie en tant que détective privée. Elle utilise sa force surhumaine et sa capacité à sauter très haut pour prendre sur le fait des hommes et femmes mariés infidèles. En privée, Jessica Jones mène sa propre enquête. Elle traque le grand méchant Kilgrave. Un pervers machiavélique qui contrôle les esprits et qui l'avait utilisée comme esclave sexuelle et pour accomplir des méfaits qui la hantent toujours. Il refait surface au début de la série, plus obsédé par Jessica que jamais.
Et le casting?
Krysten Ritter a été choisie pour incarner la super-héroïne fêlée. Lors du Comic-con de Paris en octobre dernier, l'actrice plus connue pour ses rôles dans «Breaking Bad» ou «Veronica Mars» avait révélé adorer ce personnage «dur à cuire». «C'est une chance de pouvoir jouer une femme aussi forte, une anti-héroïne comme elle. C'était un véritable challenge en tant qu'actrice parce que j'ai dû jouer des moments très dramatiques, mais aussi comiques et des scènes très physiques. J'ai adoré botter les fesses des hommes». La série peut aussi compter sur un petit comité d'acteurs secondaires aussi efficaces. Carrie-Anne Moss (la Trinity de «Matrix») incarne Jeryn Hogarth, l'autoritaire employeur de Jessica Jones, Rachael Taylor («666 Park Avenue»), sa célèbre meilleure amie Trish Walker. L'autre super-héros de la série Luke Cage est campé par Mike Colter («Million Dollar Baby», «The Good Wife»). Jessica Jones entretient avec lui une relation aussi passionnée que compliquée. Le grand méchant Kilgrave est lui incarné par le fantastique David Tennant («Doctor Who», «Broadchurch»).
UNE HÉROÏNE SUPER-HUMAINE
On regarde ou pas?
Les séries de super-héros n’ont pas besoin d’hommes bodybuildés, de costume ou de scènes d’action à couper le souffle pour être dévorées. Netflix et Marvel ont mené «Jessica Jones» sur les traces de son aînée «Daredevil», au moins pour la noirceur et le public visé. Pour le reste, la série a construit sa propre identité en choisissant une route moins sanglante, moins spectaculaire et moins pudique sur la nudité et le sexe que son aînée, mais avec autant de réussite. La créatrice de la série Melissa Rosenberg («Twilight») a préféré bâtir ses épisodes autour de personnages très humains, leurs démons, et leur psychologie. Malgré ses dons, Jessica Jones est une héroïne à part de l'univers Marvel. Krysten Ritter incarne à la perfection ce fascinant et attachant oiseau de nuit alcoolique qui se cache derrière sa veste à capuche, se bat dans les bars et qui n’aime pas forcément son prochain. Un personnage infaillible physiquement mais fragilisé moralement par sa relation contrainte et destructrice avec le violent Kilgrave campé par un David Tennant inédit dans un tel rôle. Il n'apparaît pas souvent à l’écran, mais la menace et son emprise psychologique sur Jessica n’en n’est pas moins réelle et dévastatrice.
La série serait encore plus aboutie avec un plus grand effort sur la mise en scène et l’habillage sonore quasi inexistant. Avec «Jessica Jones», Netflix et Marvel confirment l’essai. La barre est haute pour la série sur Luke Cage, Iron Fist et «The Defenders» attendues dans les prochains mois.
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